Le dernier Titeuf, le petit héros Supercaca, le cinéma et son Capitaine Superslip, la BD Le loup en slip et désormais l’album L’ours qui ne rentrait pas dans son slip, décidément, on l’aura compris, le slip est très tendance ces derniers temps.
Après Le petit Spirou et son soutien-gorge de dentelle faisant office de parachute, les éditeurs n’hésitent pas à viser là où les enfants sont sensibles.
Gardez la culotte ! de Frédérique Bertrand aux éditions du Rouergue avait déjà frappé fort il y a presque vingt ans (Frédérique Bertrand, la même qui cartonne avec la série des Pyjamarama où les décors s’animent grâce à la magie du rhodoïd).
On dirait que le filon du slip ou de son corollaire la petite culotte est aurifère chez les éditeurs.
Mais comme dit Petit Cobaye : ça ne me dérange pas, moi j’aime bien! Et moi aussi, tant que ça reste bon enfant. Et tant pis pour les ronchons!
Un petit mot sur L’ours qui ne rentrait pas dans son slip
L’ours a le blues ! Il ne rentre plus dans son slip taille zéro : sa confiance en lui en prend un coup! Est-il trop balourd? Pas assez athlétique? Son ventre n’est-il pas mou comme un flan? Doit-il envisager de faire un régime?
Sur un sujet délicat qui touche à l’estime de soi, Emilie Chazerand dégaine à nouveau son humour pétillant. Elle donne une grande claque au diktat insidieux de la minceur haricot vert qui guette les enfants de notre société.
Félix Rousseau l’illustrateur reprend comme dans Les Punitions une palette chromatique réduite (ici vert, rose, violet) qui séduit par sa fraîcheur et son côté pepsy.
Sans oublier une bande sonore de jazz des années 30 fringante et rythmée en diable.
Pas mal du tout dans son genre. Je garde.
Bonus
Une réponse
[…] tricot joue un rôle capital dans Le loup en slip ainsi que dans A New York chez mamie et Avec trois brins de […]