Voilà pourquoi une bibliothécaire ne sera jamais remplacée par une borne de prêt automatique : c’est l’origine nordiste d’une consœur qui l’a incitée à me conseiller de lire Fourmies la Rouge, l’histoire sanglante de la conquête du 1er Mai célébré comme fête du travail.
Laine et droit social
De la visite de la filature de Belvès en Dordogne au film Le siècle des couturières en passant par Fourmies la rouge (Sarbacane), publié en partenariat avec l’écomusée de l’Avesnois dans le Nord : Breadcrumb a découvert la création de la semaine dite anglaise, celle des 5 jours travaillés.
Fourmies la rouge est un roman graphique : une bande dessinée de fiction sur un fond documentaire, dans le droit fil de la mouvance docuBD née à la suite des assassinats à Charlie Hebdo.
Le fil qui relie notre passé et notre futur
L’auteur nous parle de Fourmies, son lieu de vie : « c’est de là que je viens ». Il nous rappelle que rien n’est jamais acquis, la guerre de la Russie contre l’Ukraine vient nous le rappeler durement. D’ailleurs les Anciens le savaient déjà : si vis pacem, para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre).
Fourmies la Rouge est un bon titre. Toutefois, la fin abrupte aurait gagné à expliquer clairement l’hommage rendu aux ouvriers qui ont payé de leur vie la première célébration du 1er mai, institué comme jour férié après la répression indigne du gouvernement de l’époque.
Cases d’Histoire, une ressource pour les bibliothèques
Fourmies la Rouge : la cause ouvrière frappée au cœur le 1er mai 1891
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