Il s’appelle Piouh. Avec un H comme Hibou. Dans un petit format et sur un papier très doux, il dévoile ses premières expériences du monde du Grand Bois.
On y découvre tout un univers légendé avec des personnages hauts en couleur : une grenouille claironnante, une coccinelle intrépide, une plante carnivore à laquelle il vaut mieux ne pas se frotter…
Le tout dans une farandole de chapitres : Portrait de Piouh, Le Pouvoir de Piouh, Le Grand Bois, La Champimaison de Piouh pour n’en mentionner que quelques-uns.
Car Piouh, petit habitant du Grand Bois, est un livre à chapitres comme disent les Anglo-Saxons, ce qui permet une lecture fractionnée par les apprentis lecteurs dès sept ans…
Et c’est aussi un album d’un jaune éclatant, vitaminé, parfaitement chou, avec lequel il fait bon jouer.
Avec Piouh, on joue ainsi à J’aime… j’aime pas ; j’ai peur… j’ai pas peur; je cherche… je trouve ; si j’étais…
On pense à Pomelo l’éléphant, Claude Ponti le maître, Arnold Lobel et son inoubliable duo de crapaud et de grenouille.
Sous l’égide fantaisiste de Grasset jeunesse qui s’est régalé avec la mise en scène des mots de l’objet-livre, Estelle Billon-Spagnol a réussi un petit chef-d’œuvre inspiré.
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