J’ai longtemps appelé le personnage de jeux vidéo Mario ‘Super Mario’.
Pourtant, mes enfants m’ont toujours dit avec un brin d’exaspération que son nom était Mario. D’après eux, le terme ‘super’ s’applique juste au jeu et non au personnage.
Eh bien, je dois reconnaître qu’ils ont absolument raison. Car le vrai Super Mario, le seul, l’unique, c’était Mario Ramos, l’un des plus grands créateurs de livres pour les petits.
Super Mario
Né d’un père portugais et d’une mère belge, Mario Ramos aimait traiter de problèmes de société par le biais de l’humour.
Au cœur de son œuvre, la différence, le pouvoir (et ses abus) à hauteur d’yeux de bambins. Pour ce faire, il convoquait souvent, à la manière de Geoffrey de Pennart, les personnages des contes familiers occidentaux.
Décédé en 2012, il nous a laissé une oeuvre riche et intemporelle à relayer aux jeunes générations sans hésitation.
Au lit, Petit Monstre
Ma première et plus marquante rencontre avec son univers a eu lieu il y a 20 ans alors que mon fils aîné avait deux ans : c’était avec Au lit, petit monstre !
Un fou rire irrépressible m’empêchait de lire correctement le livre et l’enfant me regardait avec perplexité.
J’avais alors passé le relais à son père. A son tour, celui-ci s’était rapidement montré incapable de lire sans s’étouffer de rire. Et pour cause ! Avec tout le talent qui le caractérisait, Mario Ramos avait su représenter l’ingéniosité inépuisable des tout-petits pour retarder l’heure du coucher.
Dans Au lit, petit monstre!, le minidrame quotidien de chaque jeune parent pour coucher son enfant est ainsi irrésistiblement croqué jusqu’à la scène finale en forme de pirouette.
Un hommage à Max et les maximonstres, grand classique américain, est aussi glissé astucieusement dans l’histoire du soir.
Un monde à l’envers
Son premier livre en qualité d’auteur-illustrateur : Un monde à l’envers en 1995 ; le personnage se rend compte que la terre est ronde comme une orange et pas plate comme une pizza.
Mon ballon
Mon ballon a fortement marqué Petit Cobaye, 5 ans, en grande section de maternelle.
Après lecture de Mon ballon (où se promène le petit chaperon rouge avec un ballon rouge au rythme de la comptine Promenons-nous dans les bois), Petit Cobaye a réexploité graphiquement l’onomatopée PAN dans ses dessins.
Activité Playground
En Nouvelle-Zélande, Gecko Press publie les œuvres de Mario Ramos et n’est pas avare d’illustrations avec texte sur le site.
Idéal pour des petits ateliers d’anglais.
[ngg src= »galleries » ids= »5″ display= »basic_thumbnail »]En savoir plus sur l’oeuvre de Mario Ramos
- Hommage de la librairie Sandales d’Empédocle
- Le site de Mario Ramos
- Dossier pédagogique autour de Mon ballon
Aucune réponse