Ça y est, je vais naître (c)Katsumi Komagata
Ça y est, je vais naître a été ma porte d’entrée vers le travail de Katsumi Komagata. C’est une ancienne chef, méchante comme la gale, qui me l’a fait découvrir. A l’époque, jeune maman, j’ai été subjuguée par le travail de cordon ombilical de papier et de fenêtre sur ‘l’origine du monde’.
Designer, Katsumi Komagata s’est tourné vers le livre de jeunesse, comme d’autres artistes, à la naissance de son premier petit.
De là, va naître une série ininterrompue de livres d’artistes enchanteurs.
Popularisé par l’association de bibliothécaires Les trois ourses, le travail de Katsumi Komagata en France est parfois difficile à se procurer.
Petit arbre, page intérieure (c)Le Cosmographe, 2018
Tout d’abord, les droits de cession étrangers pour un éditeur ont une durée limitée de 7, 5 voire 3 ans en général. Il faut donc rajouter au pot pour pouvoir avoir la possibilité de continuer à publier l’auteur étranger. Ensuite, ces livres d’artiste ont un coût certain qui freine nécessairement leur acquisition.
C’est ainsi que ces merveilles de papier sont souvent non disponibles ou épuisées.
Et après (c)Les grandes personnes, 2024
Après Les Trois ourses, c’est la super petite maison d’édition Le Cosmographe qui a acquis certains droits fin des années 2010/début 2020. Citons Petit arbre, Du bleu au bleu, L’endroit où dorment les étoiles, Murmure des mousses. Les éditions Les grandes personnes ont aussi mené une opération d’achat de droits importante ces derniers temps.
Avec Et après, entre autres, Komagata venait de renouer en France avec les tout-petits visés également par sa série Little Eyes.
Les grues viennent d’emporter Monsieur Katsumi Komagata vers d’autres cieux mais son œuvre, à travers sa maison d’édition One Stroke, continuera à nous éblouir.
En savoir plus
- One Stroke, sa maison d’édition
- Son portrait
- Son portrait sur le Centre d’initiation à l’art des moins de 6 ans
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