Qui est Baba Yaga ?
Mi-ogresse, mi-sorcière, Baba Yaga apparaît dans différents contes slaves. Elle est popularisée en Europe par le biais du folkloriste Afanassiev. Celui-ci a joué le rôle de Perrault ou des frères Grimm en Occident.
Baba Yaga vit dans une isba montée sur pattes de poulet et se déplace à l’aide d’un pilon dans un mortier adapté à sa taille, tout en effaçant ses traces avec son balai. Son alimentation repose sur la chair humaine.
Les avatars de Baba Yaga
La première parution au Père Castor est illustrée par Nathalie Parain en 1932. Empreintes de constructivisme russe, limitées à l’essentiel géométrique et aux techniques de reproduction de l’époque, les images d’origine épousent parfaitement le texte puisé dans le folklore russe.
L’éditeur MeMo a réédité le titre dans le cadre de la collection patrimoniale Les grandes rééditions.
Depuis, au Père Castor, Baba Yaga a connu deux autres illustrateurs (dont Anne Buguet avec un grand format et une couleur dominante rose comme dans Macha et l’ours).
En octobre 2018 , coup de jeune sur le titre : Pauline Kalioujny nous propose une nouvelle version incroyablement somptueuse dans une gamme de couleurs inhabituelle (rouge, noir et or). L’album est passé au fer à dorer, dixit l’éditeur.
La cruauté du conte et sa résolution heureuse sont encore rehaussées par le travail de linogravure de Pauline, qui est lauréate du grand Prix de l’Illustration 2018.
Des racines et des ailes pour le Père Castor
2018 s’impose d’ailleurs comme une date phare pour le Père Castor : nouveau logo, nouvelle mascotte et inscription toute nouvelle au Patrimoine mondial de l’Unesco dans le registre « Mémoires du monde ».
Si on ajoute les nombreux talents actuels qui ont rejoint les anciens depuis quelques années (Henri Meunier, Sébastien Pelon, Thomas Baas… et maintenant Pauline Kalioujny), on se dit que, décidément , cette branche de Flammarion tournée vers les 3-8 ans n’a pas fini de nous surprendre…
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