Une princesse au cœur vaillant décide de sauver son fiancé kidnappé par un dragon déchaîné.
Elle a échappé de peu au feu du monstre vert. Son château, sa forêt et même ses vêtements ont brûlé.
Qu’importe, la princesse (Elisabeth de son petit nom) va elle aussi faire « feu »… de tout bois pour délivrer son promis.
Mais, si elle a des ressources, elle n’est pas pour autant au bout de ses surprises !
La princesse et le dragon est un classique de l’auteur canadien Robert Munsch paru chez l’éditeur canadien Annick Press en 1980.
Dans la version originale, l’album s’intitule La Princesse au sac en papier (The Paper Bag Princess). Le sac en papier, très commun dans les pays anglo-saxons (les enfants s’en servent souvent comme support de loisirs créatifs), joue un rôle majeur dans l’histoire. Sans lui, la princesse serait toute nue !
En France, cet élément culturel n’a pas de résonance particulière. Le sac est ainsi escamoté dans le titre français.
En revanche, ce qui n’est pas escamoté, c’est la grande claque aux préjugés sexistes. La lutte contre les stéréotypes (prince valeureux et princesse passive) est hélas toujours d’actualité. Mais la leçon porte d’autant mieux qu’elle est humoristique. Le pari est ici réussi.
La princesse et le dragon en est actuellement à son 9e tirage depuis sa première publication en 2005 aux éditions Talents hauts. Une sacrée longévité en fiction jeunesse ! Et un album de poids au catalogue de l’éditeur dont le fer de lance est la lutte antisexiste.
Plus d’informations
- sur le site de l’éditeur : talents hauts
- sur le même thème : madmoizelle.com
Activité origami
Jeu de groupe extérieur : un enfant est désigné comme dragon, les autres lui jettent des bombes à eau pour éteindre son feu :
La princesse sans son sac est toute nue, fabrique-lui une jolie robe :
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