Les éditeurs représentés par un organisme de perception de droits, la SCELF, veulent taxer les lectures à voix haute données par les médiateurs du livre dans les bibliothèques municipales, dans les crèches, dans les associations, dans les prisons et dans les opérations "hors-les-murs".
Autrement dit, n'importe quel conducteur abruti peut nous obliger à écouter en toute impunité sa musique débile en ville aux feux rouges.
En revanche, les bibliothécaires (enfin plus exactement les maires ou les présidents de communautés de communes) vont devenir des délinquants lorsqu'ils lisent L'Afrique de Zigomar à un groupe d'enfants dans le cadre de leurs missions de lecture publique.